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 Une première rencontre [PV •• Enzo]

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Une première rencontre [PV •• Enzo] Vide
MessageSujet: Une première rencontre [PV •• Enzo]   Une première rencontre [PV •• Enzo] EmptyMar 23 Fév - 18:31

Une première rencontre [PV •• Enzo] 2wqfo9d Une première rencontre [PV •• Enzo] Icons1249

Une première rencontre



    L'avion était atterri à l'aéroport international de Los Angeles il y avait environ cinq bonnes heures. Après avoir enfin réussi à sortir avec ses bagages, William avait dû attendre dans un arrêt d'autobus qui lui était totalement étranger. Toute sa vie, il avait vécu à Katerini. Jamais le jeune homme n'avait rien vu d'autre que la Grèce. Son soleil, ses nuages, son climat. Et l'odeur du Golfe de Salonique, cette odeur salée enivrante venue tout droit de la mer Égée. Le bon temps, quoi. Les fêtes sur la plage, les filles aux teints hâlés par la chaleur. Mais le voilà catapulté en terrain complètement inconnu. William n'avait que vu la Grèce. Oui, un peu la Macédoine, mais cela comptait-il vraiment ? Le monde était si vaste et son pays tellement minuscule en comparaison avec sa grandeur. Ces paysages l'avaient fasciné, ces paysages vus de haut. Du haut de cet hublot, les nuages cachant vaguement cette étendue d'eau ou ce bout de terre ... Son premier voyage en avion, à dix-huit ans. Oh, comme il regrettait aujourd'hui de ne pas avoir été un peu plus explorateur. Dehors, ça semblait si beau, mais jamais il ne s'en était soucié auparavant. Jamais ... Et puis, la vérité lui avait sauté au visage. Sa mère n'avait jamais eu les moyens de l'emmener dans un autre endroit intéressant, dans un endroit différent. Étant mono parentale, elle n'avait jamais su le combler le plus possible. Et pourquoi ? Pourquoi ? Parce qu'elle rejetait tous les hommes qui lui faisaient la cour. Elle était pourtant si belle ! William lui en voulait terriblement. Il aurait tout donné pour avoir un autre père, quelqu'un qui aurait pu combiner son argent avec sa mère pour lui faire voir du monde, hein ?

    C'est en serrant les poings que William avait songé à tout cela dans l'avion. Douze heures de vol à penser, penser. Seul, il était seul. Il se le rappelait à toutes les minutes. Seul, seul, SEUL ! Il y avait juste ce gars-là qui pourrait l'aider en Californie. Lorenzo, qu'il s'appelait. Pour la première fois seulement, William se demanda de quoi il aurait l'air, comment il réagirait. Il faut dire que depuis qu'il s'était levé à quatre heures, ce matin-là ... la seule chose à laquelle il avait pensé était son père ... et sa mère. Son pays et celui où il habiterait bientôt. Mais Lorenzo ? C'était un sujet qu'il commençait à peine à aborder dans sa petite cervelle ...

    Le voyage passa rapidement, même s'il équivalait à la moitié d'une journée normale. S'il ne pensait pas à sa vie, William orientait son attention vers le film du moment présenté devant lui. Il en passa plusieurs comme lui, on vint à quelques reprises lui apporter de la nourriture infecte ... et puis quand l'atterrisage eut lieu et qu'il put enfin se lever, c'est seulement là qu'il se rendit compte à quel point il était engourdi.

    C'est en boitant comme un blessé de guerre que William passa deux autres longues heures à l'aéroport, le temps de récupérer ses affaires et de s'organiser. Ayant quelque peu retrouvé l'usage de ses jambes rendu là, il se dépêcha de se rendre à l'extérieur. Il pourrait ainsi enfin découvrir le paysage de sa nouvelle ville.

    La chaleur lui monta instantanément au visage quand il sortit. L'air était pesant, pollué. Le climat était assez semblable à celui de la Grèce, mais l'air lui semblait infesté par la pollution que c'en devenait quasiment horrible. William se rappela qu'il n'était jamais allé à Athènes et se demanda si cette ville-là était aussi polluée que celle où il venait de mettre le pied. En matière de grande ville. il était déjà allé à Thessalonique, mais la pollution était minime comparé à ici.

    S'accoutumant du mieux qu'il le pouvait au smog nouveau pour lui, le jeune homme avait marché, marché en suivant les instructions indiquées en anglais sur son papier. Une autre chose vint le frapper soudain : sa mère avait veillé à ce qu'il apprenne parfaitement l'anglais depuis son plus jeune âge. Et il n'était pas rare qu'elle le pratique à cette langue. Avait-il toujours su que son ancien amant reviendrait ? Et qu'il enverrait son fils dans un pays anglophone ? C'en fut trop en peu de temps pour le Grec, il s'arrêta un instant, le temps de respirer le plus d'air possible. Les nombreux passants qui marchaient près de lui le dévisagèrent en fronçant les sourcils pour la plupart.

    William s'était alors demandé si ce Lorenzo avait été autant déboussolé que lui. Après tout, c'était un gros changement. L'Italie devait être semblable à la Grèce, non ? Peu importe, le jeune homme fut heureux d'arriver à cet drôle de petit abris pour attendre l'autobus. Il y avait déjà là plusieurs personnes qui attendaient. L'un d'eux lançait des coups d'oeil nerveux à sa montre presque toutes les dix secondes. Bon sang, c'en faisait des trucs à s'habituer, quand même ! Ces gens stressés - il espéra qu'ils ne seraient pas ainsi à l'université. Et puis ces palmiers sur ces larges rues ! Celles de Katerini étaient tellement plus petites et sinueuses ...

    Le trajet en autobus dura longtemps. Le véhicule ne cessait d'arrêter, de repartir, d'arrêter, de repartir. Il arriva finalement devant l'université UCLA. C'était une grande bâtisse brune qui avait un vieil aspect. Certains grattes-ciels avaient l'air bien plus modernes que ce qu'il en avait vu. La grandeur de cette ville le fascinait, mais cet endroit lui semblait vraiment vieux. Peu importe, il y pénétra en bout de ligne après l'avoir observé un long moment. Le jeune homme continua de suivre les instructions sur papier, ne détaillant même pas les lieux.

    La porte massive était sertie d'émeraudes et dessus, on pouvait y lire une plaque sur laquelle était écrite les inscriptions suivantes : DORTOIRS ÉMERAUDE. William y entra aussitôt. Il glissa le papier dans sa poche et se mit à lire les écriteaux sur les nouvelles portes qui s'offraient à lui. Au bout d'un certain temps, il tomba enfin sur celle de son demi-frère. On pouvait y lire : LORENZO LAWSON. ISABELLA ANDREWS. Q HELYER-BARNES. Des chambres mixtes ?? Dissimulant à grande peine sa surprise, William tourna la poignée et entra. La place était déserte. Elle était impeccablement rangée, les lits bien faits ... tout était en ordre. Pour être bref, les colocataires ne semblaient pas avoir beaucoup profité de leur espace privé. Le jeune homme aperçu néanmoins une valise qui dépassait d'un dessous de lit. Il la tira sans même se montrer gêner de fouiller dedans. Ce qu'il découvrit l'envoya ailleurs immédiatement. Un soutien-gorge. À moins qu'on ne l'est mal informé, Lorenzo n'était pas une fille. Non, cela devait appartenir à cette Isabella. Le jeune homme enchaîna avec le second lit, fouillant encore une valise. Dans celle-ci, on pouvait voir une photo d'un garçon de son âge avec une femme inconnue qui devait être sa mère. William regarda au verso et découvrit en petits caractères la mention suivante : Moi et mon fils Q. Noël 2009. Ce n'était donc pas Lorenzo ... Il se dirigea donc au troisième lit. Ce devait bien être celui de son demi-frère. Il se mit à fouiller dans sa valise pour avoir une meilleure idée de l'autre. Il n'entendit pas la porte s'ouvrir.
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